Le mot du président

Les travaux de notre société SPHN, ont été annulés et reportés durant cette année 2020, année de tant de bouleversements. Nous ne sommes pas les seuls à avoir été malmenés, mais tout de même ! Avant ce confinement, nous avons subi depuis maintenant presque deux ans une attaque sans précédent, nous médecins prescrivant l’homéopathie.
Cette attaque ne concerne en fait, nous le voyons, pas seulement notre spécificité homéopathique mais aussi celle des médecins généralistes de terrain, médecins d’expérience au plus proche des patients, face aux contraintes et même au dictat de la médecine dite scientifique, étiquetée Evidence-Base-Médecine.
Ce n’est pas l’approche scientifique qui résume la pratique de la médecine de terrain dite aussi de premier recours. Cette approche n’est qu’une facette de la médecine. Elle est certes indispensable et doit être le fondement de notre formation mais l’interface avec la vraie vie face aux patients et à leur complexité est un autre enjeu, celui de l’humain pas toujours définissable dans les éprouvettes de laboratoire.
Le médicament se prescrit encore au kilo de poids et à la surface corporelle, mais pas encore à la sensibilité propre du patient !
La considération du type sensible, est justement la base de l’homéopathie.